Animation avec La Buissonnante pour les CM

, par Mme CHARRIER

Après les maternelles, les GS/CP et les CE, c’était au tour des CM ce vendredi 20 mai de bénéficier d’une séance auprès de Benoît Manceau, de l’Association La Buissonnante, basée à Bressuire.
Cette intervention, gratuite, a eu lieu dans le cadre des mesures compensatoires du parc éolien et s’est déroulée une fois de plus à La Poraire, à Chiché.

Les élèves ont commencé par aborder la différence entre une rivière et un fleuve avec Benoît.
Ils ont appris qu’à La Poraire, passe le Thouaret, un affluent du Thouet, rivière et affluent de la Loire, qui est lui-même le plus long fleuve s’écoulant entièrement en France.

Puis Benoît leur a lancé le défi de fabriquer, par groupes de 4 ou 5 élèves, des bateaux à l’aide d’éléments trouvés sur site.
C’est donc équipés de divers outils que les groupes ont réalisé de jolies productions, à admirer en photos en pièces jointes.

Enfin, les élèves ont lâché les 4 bateaux ainsi construits pendant près d’une heure, sur le Thouaret.

  • Le bateau de Dan, Lucas, Bjorki, Aldion et Kélio n’a pas pu naviguer dans le sens du courant, car la voile ajoutée à leur réalisation offrait une prise au vent poussant leur bateau à contre-courant.
  • Celui d’Alyssa, Margot, Camille et Joanne a été gêné par des cailloux jonchés sur la rivière, dont le niveau de l’eau était assez faible pour ce 20 mai. Cela a retardé l’avancée de leur bateau.
  • Seules les 2 réalisations des groupes de Charles, Clément, Albin et Lenny d’une part, et de Laly, Sarah, Orlanne et Mounissa, d’autre part, ont permis de relever des durées "fiables" sur les 5 mètres parcourus sur la rivière.

Ainsi, le bateau de Charles, Clément, Albin et Lenny a mis 2 minutes 55 secondes à parcourir ces 5 mètres, ce qui représente une vitesse de 0,029 m/s (2,9 cm faits en 1 seconde).
Celui de Laly, Sarah, Orlanne et Mounissa a mis quant à lui 2 minutes 54 secondes à parcourir cette même distance, ce qui représente une vitesse semblable à celle de l’autre groupe.

Benoît nous a alors expliqué que ces vitesses calculées permettent de déduire le débit de la rivière.
Ce dernier dépend de la pente mais aussi de la largeur de la rivière.
Suite aux calculs effectués pour connaître le débit d’une rivière, des aménagements peuvent être réalisés pour mettre en place par exemple des moulins à eau afin d’utiliser la force de l’eau à des fins utiles pour l’Homme.

Nous remercions Benoît Manceau pour cette après-midi passée à ses côtés et lui souhaitons une bonne continuation.