En 1900, on a construit les écoles Jules Ferry avec d’un côté la classe des filles, au centre la mairie, de l’autre côté la classe des garçons.
Dans la salle de classe, nous avons observé :
– les pupitres contenant des encriers. On écrivait avec des porte-plumes et on absorbait les taches avec un buvard.
– des squelettes pour étudier les animaux de la ferme
– des faux fusils pour apprendre à les manier et se préparer à la guerre
– un guide chant
– trois tableaux car il y avait différents niveaux dans la même classe
– le buste de Marianne, symbole de la république
– des bouliers et des abaques
– des étiquettes et des planches de sons
– des mesures de capacités
– des affiches sur les animaux et les végétaux
– des cartes
– une bibliothèque ne contenant que des livres en noir et blanc.
Il n’y avait pas de manuel scolaire car tout était écrit dans les cahiers.
Les garçons ne portaient pas de pantalon mais un bermuda, même en hiver. Ils portaient des galoches, chaussures très solides en cuir et en bois. Avec, ils marchaient plusieurs kilomètres pour venir à pied à l’école.
En hiver, ils portaient une pélerine, une cape en laine qu’ils faisaient ensuite sécher à côté du poêle.
Chaque matin, les grands garçons allumaient le feu et dans la journée, ils s’occupaient de l’entretien des toilettes.
Les grandes filles faisaient le ménage le soir.
Il n’y avait pas l’eau courante, seuls les adultes pouvaient aller au puits.
Les enfants apportaient leur gamelle pour manger car il n’y avait pas de cantine.