JUDO et EMC : le code moral du judoka

, par Ch. COUBRET

JU DO : la voie de la souplesse.
EMC : Éducation Morale et Civique

Si le judo est considéré comme un art martial, et pas uniquement un sport de combat, c’est notamment parce qu’il s’appuie sur un code moral :

  • La politesse, c’est le respect d’autrui
  • Le courage, c’est faire ce qui est juste
  • La sincérité, c’est s’exprimer sans déguiser sa pensée
  • L’honneur, c’est être fidèle à la parole donnée
  • La modestie, c’est parler de soi-même sans orgueil
  • Le respect, sans respect aucune confiance ne peut naître
  • Le contrôle de soi, c’est savoir se taire lorsque monte sa colère
  • L’amitié, c’est le plus pur et le plus fort des sentiments humains.

Sur le tatami, tout judoka se doit de respecter ces valeurs, essentielles à la pratique du judo.

« Le contrôle de soi est une forme de courage.
La politesse, la sincérité et la modestie sont des formes de respect des autres.
L’honneur est une forme de respect de soi. »

Lorsqu’il a créé le judo, Jigorō Kanō voulait extraire du jiu-jitsu un moyen d’éducation du corps et de l’esprit « adapté à l’éducation de toute une nation ». Depuis sa création, l’enseignement du judo est accompagné de l’inculcation au judoka de fortes valeurs morales. Certaines valeurs du judo sont donc directement extraites du bushidô.

La plus connue d’entre elles est peut-être le fait qu’on apprend aux jeunes judokas que c’est « mal » de fuir un combat (en effet, dans un entrainement de judo, lorsqu’un autre judoka vient vous demander d’être son partenaire pour un randori, vous n’avez pas le droit de refuser, même lorsque vous savez qu’il est beaucoup plus fort que vous).
(extrait de Wikipedia)

Le Judo véhicule des valeurs fondamentales complémentaires qui permettent une formation morale. Le respect de ce code est la condition première, la base de la pratique du Judo.