Le Roi Charles V et trois font huit et huit font seize règne sur la Tachycardie du haut de son gigantesque palais. La solitude et la chasse sont ses passe-temps favoris.
Seul un oiseau, au ramage aussi brillant que son plumage, ose le narguer.
Un jour un peintre se laisse aller à représenter le Roi affligé d’un strabisme convergent. Dans sa fureur,
e Roi fait disparaître le malheureux et retouche le portrait.
Dans les appartements royaux, sur deux tableaux, une Bergère et un ramoneur s’aiment d’amour tendre. Hélas, le portrait du Roi s’éprend de la bergère. Il descend de son tableau, prend la place du vrai Roi et prétend épouser la bergère.
Les deux amoureux s’enfuient par la cheminée. Ils sont aidés
par l’Oiseau, trop heureux de jouer un vilain tour au Roi. Poursuivi par les sbires du monarque, la bergère et le ramoneur parviennent à gagner la viile basse où un musicien aveugle leur sert de guide.
Le Roi, furieux, poursuit les fugitifs sur un gigantesque robot de métal. Il finit par les retrouver et les capturer. Pour sauver la vie de ses compagnons, la bergère doit accepter d’épouser le Roi. Le ramoneur et l’Oiseau sont condamnés aux travaux forcés puis jetés à la fosse aux lions.
Nos amis finiront-ils dévorés par les fauves ?
C’est compter sans la musique de l’aveugle et "éloquence de l’Oiseau !
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