M. Graudodeau

Nous allons vous raconter une histoire :

Il était une fois M. Graudodeau, il s’appelait comme cela parce qu’il dormait et ronflait tout le temps. Il était presque toujours mou. Il vivait à Paris en 1998. M. Graudodeau était très petit, il mesurait 1 mètre, il était gros et avait de grand pieds (il chaussait du 45).

 

Ce matin, M. Graudodeau se réveilla en retard pour aller à son travail. Il n ’avait pas entendu son réveil rouge et bleu qui sonnait pourtant très fort. Mais surtout, il n’avait pas vraiment envie d’aller travailler. C’était aussi pour cela qu’on l’appelait M. Graudodeau .

Pourtant il savait qu’il avait une réunion très importante, mais malgré cela il préféra rester au lit. A midi, il réussit quand même à se lever tout en gardant les yeux fermés.

Il se prépara et prit sa voiture rouge et bleu. Tout à coup, une vielle dame traversa avec son chien blanc devant la voiture de M. Graudodeau. Heureusement, il ouvrit la moitié d’une paupière, aperçut la vielle dame avec son chien blanc et eut juste le reflex de donner un coup de volant pour les éviter.

Toujours à moitié endormi, il entra dans la salle de réunion avec une démarche molle. Il regarda et vit qu’il n’y avait personne. Il se dit : « Bof, je vais faire une petite sieste ! »

Tout à coup son patron entra dans la salle et le secoua pour le réveiller.

« Hein ? Qu’est qu’il y a ? dit-il les yeux à moitié fermés.

_ Vous êtes renvoyés ! »

M.Graudodeau partit si triste qu’il en aurait presque pleuré s’il ne fermait pas les yeux de fatigue !

En voiture pour rentrer chez lui, il grilla 3 feux rouges en roulant très très lentement. Bien entendu, peu de temps après, il se fait arrêter par les policiers. Ceux-ci lui réclament ses papiers et remarquent que sur son permis il est inscrit : « Attention c’est un mou ».

Le policier, impressionné, compris le problème et le laissa partir à une vitesse très lente !!!

M. Graudodeau arriva chez lui si fatigué qu’il se mit aussitôt au lit.

Depuis ce jour-là, il dort toujours jusqu’à 11 heures du matin quand il se réveille, il n’est plus jamais fatigué.

 

The end

Classe de M. Roy