Philippe Croizon est allé au bout de lui-même

   Le portrait de Philippe Croizon

 Philippe Croizon était un homme ordinaire jusqu’à ce qu’il se fasse électrocuter puis amputer des bras et des jambes. Il n’a pas de cheveux, les yeux marron, grand, il a des prothèses et il marche difficilement. Il est équipé d’une main décorative et d’une main électrique qui fonctionne avec des tensions musculaires. Il a besoin d’un fauteuil électrique chez lui et d’une voiture spéciale. Il a la maladie des membres fantômes et du coup il a tout le temps des fourmis.

 Philippe Croizon est émotif, amusant, très gentil, sensible et quand il nage il oublie qu’il est handicapé. Il est courageux, très chanceux, il est très intelligent, et surtout très décidé. Il est assez têtu, il a un très bon moral (un moral d’acier) et il adore les enfants !

 Un jour, sur son lit d’hôpital il a vu une femme qui avait traversé la Manche à la nage et il s’est dit :

_"Pourquoi pas moi ?"

 Valérie Carbonel, son entraîneur, l’a entraîné pendant 2 ans. Il a fait de la natation, de la musculation, puis il a appris à nager avec des prothèses.

 Il est parti à 6h45 et il faisait un ravitaillement toutes les 30 minutes et il est arrivé à 21h23.

Cela lui a coûté 45 000 euros.

 Il a décidé de relier les 5 continents à la nage et cela lui coûtera 1 000 000 d’euros.

Il veut également écrire un livre, et tout ça en 2012. Il fait d’une association "Handicap International".

 

- " Qu’est-ce qui a été le plus dur ? "

- " C’était l’émotion. "

 

- " Avez-vous mangé pendant la traversée ? "

- " Oui, j’ai mangé et bu toutes les 30 minutes. "

 

- " Y a-t-il des moments où vous oubliez que vous êtes handicapé ? "

- " Oui, quand je nage, par ce que je suis heureux. "