Les copains d’avant au rendez-vous

, par Ecole Célestin Freinet

 

La belle idée lancée par Elsa Camy-Gracia, depuis sa Guadeloupe d’adoption, de réunir ses anciens camarades d’école peu avant les fêtes, a été payante au-delà de ses espérances.

Une cinquantaine d’entre eux ont répondu à l’appel, après trente années passées sans se voir, avec conjoints et enfants. Tous se sont retrouvés dans le grand hall de l’école Célestin-Freinet, accueillis par Catherine et Denis Lavauzelle (...)

(photo CL )

Pas facile de se reconnaître : « Quoi, c’est toi Philippe ? Ah ça alors... » Et voilà deux anciens qui tombent dans les bras l’un de l’autre. Ils s’amusent, s’installent à leurs anciens bureaux, sous l’oeil moqueur de Denis Lavauzelle qui leur distribue des copies !

Ils sont attachés à cette école, et un retour en arrière sous forme d’exposition (avec photos, cahiers, dessins, articles de Charente Libre à propos de fêtes de Noël, précieusement conservés) est là pour rappeler les bons moments vécus ensemble avec les enseignants, sans oublier « cette fameuse cabane à bisous » , se souvient Elsa Camy-Gracia, « celle qui a abrité nos premiers amours d’enfants » .

Entouré des anciens élèves, tout ouïe, Denis Lavauzelle se rappelle : « Il y a toujours eu des animaux dans cette école. J’ai peur des serpents, et je me souviens de cette couleuvre que l’on cherchait partout et qui a été retrouvée lovée dans un classeur ! »

Sa collègue Claudine Dumargue, aujourd’hui à l’école Jean-Moulin, a elle aussi une anecdote : « Et les phasmes qu’un élève avait laissé échapper, il y en avait partout ! » Et puis, il y a l’ancienne machine à imprimer, « avec cette odeur particulière du produit encreur employé » .

(...)

Catherine et Denis Lavauzelle sont aux anges. « Oui, nous avons aimé découvrir nos anciens élèves - médecin, inspectrice d’académie, docteur chercheuse en anthropologie, directeurs de projets sociaux, artisans, propriétaires de leurs entreprises, etc. - qui se souviennent que la coopération, la valorisation, les efforts, la curiosité, ils les ont appris dans ces murs, déjà classés éducation prioritaire à l’époque. »

C’est Claude Jean, directeur de l’école à l’époque, qui avait impulsé le « mouvement Freinet » .

 

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