La vie quotidienne à St-Rémy en 1914-1918

, par ElèveCM2

Le jeudi 15 novembre, Alexandra et Adèle nous ont fait visiter le village de St-Rémy en nous parlant de la vie quotidienne pendant la 1ère guerre mondiale (1914-1918).

En 1914, il y avait environ 400 habitants à Saint-Rémy. A l’époque il n’y avait pas beaucoup de maisons surtout des fermes et des champs.
En 1914 la vie est très dure, dans les tranchées et aussi à l’arrière. A l’arrière, les femmes et les enfants font le travail des hommes. Ils travaillent dans les champs. La guerre est déclarée en août, en pleine saison des récoltes. C’est très compliqué car les animaux sont réquisitionnés.

Tous les dimanches les enfants et les femme vont à l’église pour prier que les hommes reviennent vivants. Comme il n y a pas d’eau courante les femmes étaient obligées d’aller chercher de l’eau au puits ou à la pompe du village. Comme les chevaux sont partis à la guerre avec les hommes, les femmes étaient obligées de tirer les charrues. Heureusement que les femmes étaient là pour travailler dans les champs. Les petites filles de moins de 12 ans à l’école apprenaient à tricoter pour fabriquer des vêtements chauds pour les hommes qui étaient partis à la guerre.

Les enfants aident les femmes dans les usines, ils écrivent des cartes à leur père ou à d’autres soldats. Les filles aident les femmes dans les champs, à la ferme, à la maison...

A Saint-Rémy, il y a 2 écoles, une école de garçons à côté de la mairie, et une école de filles à la sortie du village. Les garçons s’entraînent à manier les fusils. Les filles de leur côté apprennent à faire la cuisine, à changer les bébés, elle font surtout de la couture pour les poilus, et des charpies pour les plaies les poilus.Garçons et filles avaient aussi un rôle important, ils devaient ramasser des marrons pour la fabrication des balles, et faire des affiches. Ils étaient récompensés soit par des jouets soit par des bons points. Ils demandaient de l’argent pour l’armée. Tout parlait de la guerre, les jeux de société, les dictées de l’école. Mais ils faisaient aussi autre chose d’important : envoyer des lettres aux soldats.

Nous sommes aussi passés à la Maison de la Plaine qui à l’époque était une ferme où on élevait des mules, des ânes, des juments et plein d’autres animaux... Adèle et Alexandra nous ont aussi dit que rue du Moulin blanc et de la Pigeonnerie, il y avait des étangs qui ont disparu aujourd’hui.