En route vers les marais salants Article de l’Ile d’Oléron

Nous sommes allés en classe découverte à l’Ile d’Oléron où nous avons pu visiter les marais salants situés au Port des Saline.

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La personne qui s’occupe des marais s’appelle le saunier. Il fait de la saliculture.

Le sel est très important pour la conservation des aliments.

Les sauniers ont repris la culture du sel depuis 1994 à Oléron.

Il y a plusieurs sortes d’outils :
 la simouche
 un servion
 la brouette

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 le panier

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 la charette
 le râteau
Les bassins sont peu profonds. Plusieurs animaux y vivent :
 les ragondins
 l’échasse
 le héron

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 les tadornes
 le mulet
 les crevettes
 les crabes
 les reinettes.
Plusieurs plantes y vivent également :
 la salicorne (pouvant être consommée comme des cornichons)
 la moutarde

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 l’obione
 La soude maritime (servant à la fabrication de la lessive).

Le principe des marais salants est utilisé depuis l’Antiquité : dans des tonneaux, l’eau de mer était chauffée pour accélérer l’évaporation et récupérer le sel au fond.
Le climat sur l’île favorise l’évaporation naturelle :
 peu de pluie
 du soleil
 du vent
 de l’eau de mer salée
 un sol argileux pour éviter l’infiltration (ancien marécage)

Le saunier s’occupe des marais l’été : de juin à août. Certains sauniers font de la poterie pendant l’hiver ou alors, ils font des petits métiers.

Les bassins :
 le chenal : il y a une écluse au bout du chenal qui est ouverte lors des grandes marées tous les quinze jours pour faire entrer l’eau de mer (2 mètres de hauteur d’eau)

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De bassin en bassin, la quantité de sel augmente et celle de l’eau diminue. Dans le chenal, il y a 35 g de sel par litre. Le saunier ouvre la vanne pour faire passer l’eau dans le jas.
 le jas : 80 cm de haut, 40 g de sel par litre, l’eau reste pendant quinze jours pour le nettoyage (les crabes et les poissons y vivent)
Les animaux qui vivaient dans le jas ont été emportés dans les conches.
 les conches : 30 cm de haut, 60 g de sel par litre

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 La vanne : C’est une sorte de tuyau amène l’eau dans bassin à un autre.

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 la table courante : permet l’accélération de l’évaporation, on l’appelle aussi le bassin chauffant, 10 cm de hauteur d’eau, 100 g de sel par litre
L’eau arrive dans le muant.
 le muant : 5 cm de haut, 200 g de sel par litre
 l’aire sonnante aussi appelée l’aire de cristallisation : 3 mètres de haut, 400 g de sel par litre
La récolte de la fleur de sel est sur le dessus et le gros sel est
mis en tas. Ces tas sont appelés les mulons. Les sauniers stockent le sel dans les greniers à sel. La présence des ânes rappelle le transport du sel dans le passé. Il y a même une station météo : pluviomètre, anémomètre … car les conditions climatiques sont essentielles pour la récolte du sel.doc902|center>
Dans le petit village, il y a également des restaurants, des magasins de souvenirs !

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Avec des cartes postales qui peuvent ressembler à celle-ci.

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Puis on peut même se promener en barque !!!
A bientôt, avec Elise et Lilou ! Peut être pour un prochain article (ou pas !).

Elise M.
Lilou V.