VOILE : ASTUCES ET CONSEILS

, par Lucille Forgeas

VOILE : ASTUCES ET CONSEILS

• Préparation du bateau
 Mettre le gilet après la ligne bleue.
 Après avoir installé la voile, s’assurer qu’il n’y a pas de pli. Plus la voile sera bien montée, plus le vent s’y engouffrera.
 Bien installer le gouvernail/safran.
 Placer la dérive et la pagaie dans le bateau.
 Mettre les cordes (avant et arrière) à l’intérieur du bateau. Si elles trainent sous le bateau, elles le ralentissent.
 Faire glisser l’avant du bateau dans l’eau.
• Départ de la plage
 Un membre de l’équipage tient le bateau, le pousse et monte à bord.
Plus rapide est le départ, meilleure est la course ! Il faut donc vraiment pousser le bateau pour s’éloigner du bord et ne pas rester coincé pour mettre la dérive.
 Mettre la dérive/placer à la verticale et bloquer le gouvernail avec la corde verte dès que l’on s’est un peu éloigné du bord. Aussitôt, tenir la corde de la voile et celles du phoque/ diriger avec le gouvernail. Contourner les autres bateaux, on peut facilement être coincé avec plusieurs bateaux.
• Départ sur l’eau
 Dés que l’on est détaché du bateau qui est devant nous, remettre la dérive, répartir les rôles : tenir la corde, la phoque ou diriger.
 S’assurer que les cordes ne trainent pas sous le bateau.
• Navigation
 Ne jamais laisser dépasser les doigts ou le coude à l’extérieur du bateau.
Ne pas laisser trainer sa main dans l’eau, cela ralentit le bateau.
 S’assoir au milieu du bateau, il glissera mieux sur l’eau. Le bateau doit être le plus « plat » possible.
 Toujours avoir les yeux rivés sur la voile et tenir la corde au bout, après la poulie, s’assurer qu’elle est gonflée par le vent. Il faut toujours garder l’écoute tendue pour s’assurer que la voile est gonflée à son maximum. Si on ne sent pas que l’écoute tire, la voile n’est pas suffisamment gonflée.
Si on a besoin de ralentir (pour contourner un obstacle par exemple), on relâche l’écoute.
Quand la voile ressemble à un drapeau, le vent ne s’engouffre pas (« le moteur est ralenti »), la relâcher ou la tirer.
 Le phoque doit être tendu du côté de la grande voile.
 Celui qui tient la voile doit être face à la voile, la voile désigne celui qui dirige.
Il doit toujours regarder devant lui.
Pour faire le chemin le plus court, il faut suivre une ligne droite. Les zigzags allongent le parcours.
 Quand la voile change de côté, on peut changer de rôle.
 Ne pas se cogner dans un autre bateau, dans une bouée, dans un autre obstacle pour ne pas ralentir.
 Sur un parcours, viser la bouée « au vent » c’est-à-dire du côté du vent. Il faut avoir le vent dans le dos pour qu’il pousse et permette de contourner la bouée. A l’aide des drapeaux, il faut vérifier régulièrement d’où vient le vent.
 En poussant, le vent décale le bateau de la direction souhaitée. Il faut viser le côté de la bouée pour la contourner par l’extérieur afin de ne pas être disqualifié.
 Ne pas se retrouver face au vent, sinon on est arrêté. Toujours avoir le vent dans le dos.
 S’éloigner des autres bateaux. Les bateaux du côté du vent « prennent le vent » et cela ralentit le bateau.
 Pour contourner une bouée, s’en éloigner pour ne pas être coincé.
 Si on ne veut pas se cogner la tête dans la bôme, il faut surveiller la voile et se baisser quand elle change de côté.
 Quand on pagaie (par manque de vent), s’assoir sur le côté à l’avant du bateau ou être à genou en se redressant bien en étant face à l’avant du bateau. Tenir très fermement la pagaie : la main en bas de la pagaie est la main du côté de l’extérieur du bateau, la main au dessus de la pagaie est la main à l’intérieur du bateau. La rame doit être perpendiculaire au côté du bateau. Bien plonger la pagaie de l’avant du bateau vers l’arrière. Plus on rame profondément et rapidement, plus le bateau avance. Sans le vent, c’est le moteur du bateau.
 Pour dépasser un autre bateau, il faut « prendre son vent » c’est-à-dire se placer devant lui par rapport au vent sans le toucher pour ne pas ralentir. Toujours naviguer vers le vent.
 Ne pas « ramer » avec le gouvernail, il risque de se casser. On sera donc disqualifié.
 Chaque coup de gouvernail ralentit le bateau. Rester le plus droit possible.
Quand le gouvernail est tourné au maximum, il est bloqué, on ne tourne plus. Il faut donner des coûts légers et lents de gouvernail.
 Ne jamais être debout, on risque de tomber donc de ne pas terminer le parcours.
 En fin de course, passer entre les deux bouées qui forment la ligne d’arrivée.
• S’accrocher sur l’eau
 Dès que l’on est attaché par le bateau qui est devant nous, enlever la dérive.
Aussitôt, se retourner et se mettre à genou, prêt à attacher le bateau qui est derrière.
• Arrivée sur la plage
 Enlever la dérive quand on s’approche du bord.
 Débloquer le gouvernail.
 Remonter le bateau.
 Enlever le phoque, la bôme et enrouler la grande voile.
 Apporter le gouvernail, la dérive et le phoque.
 Remonter les bateaux.
 Enlever le gilet après la ligne bleue.

ET SURTOUT : RESTER TOUJOURS CONCENTRE SUR SON OBJECTIF !