Les livres parachutés

On était en 1940, la France était occupée par les Allemands, je ne supportais pas l’idée que mon pays soit envahi. J’étais libraire et je voulais que les gens qui étaient privés de leur liberté puissent au moins lire. Il fallait bien que les gens changent un peu d’atmosphère.
Je décidai donc de voler un avion aux troupes allemandes. Surtout pas aux Français, cela pourrait leur servir. Tous les jours, je réfléchissais à la manière de m’y prendre. Mais, je n’arrivais pas à me décider. Si je le faisais le jour, on me verrait et si c’était la nuit, les Allemands iraient bombarder la ville. Après réflexion, je trouvai enfin la bonne solution, je le ferais au coucher du soleil. Il fallait juste une date et une heure précise. Je me laissai du temps en décidant de le faire dans deux semaines.
Le jour J, je me levai de bonne heure, je préparai tout ce dont j’avais besoin, je pris un gros sac pour les livres et au début du coucher du soleil, je m’élançais vers l’aéroport allemand le plus proche.
Quand j’arrivai, il y n’y avait aucun Allemand, mais ils ne tardèrent pas à venir. Je me décidai enfin à y aller, trois Allemands étaient sur la piste, mais peu importe. En plus ils ne m’avaient pas vu. J’ouvris doucement la porte de peur de me faire remarquer. Heureusement que j’avais eu une formation de pilote. J’actionnai toutes les manèttes. Je m’élançai sur la piste de décollage, je décollai enfin. Je poussai un "ouf " de soulagement. Malheureusement, je n’étais pas au bout de mes surprises. Les Allemands avaient mis la DCA en action et essayaient de m’abattre. Heureusement, ils n’y parvinrent pas.
Peu de temps après, quand je fus assez loin de loin de l’aéroport, je décidai de parachuter mes premier livres. J’étais maintenant près de Vichy, la capitale de la Zone libre. J’avais fait des km et des km, depuis la région parisienne où j’habitais. Je me sentais libre dans l’avion et j’étais heureux de parachuter des livres.
Depuis ce jour, je parachutais des livres régulièrement. Par malheur, un jour, la DCA toucha le réservoir et l’avion s’écrasa. Je parvins tout de même à sortir en parachute, mais à l’arrivée,je me cassai une jambe. On mit trois jours à me retrouver. C’est donc de mon lit d’hôpital que je raconte mon histoire.

Fantine

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