Sortie à la médiathèque : les contes.

, par Rédacteur 1.

On conte…les jours avant d’aller voir Stéphanie à la médiathèque.

Le projet sur les contes touche à sa fin et les enfants vont devoir présenter une production mettant en valeur un ou plusieurs contes que la médiathèque a proposés cette année.

Sur les 9 contes proposés, les enfants ont sélectionné leurs préférés : le petite chaperon rouge, le petit poucet, Blanche neige et Hansel et Gretel. Puis ils ont affiné leurs préférences en recherchant le passage préféré pour chaque conte : « parce que là ça fait peur », « j’aime bien quand on dit : ça sent la chair fraîche », etc.

On utilise alors les éléments clés des contes que nous avions collectés : objets, personnages et lieux. Les enfants isolent 4 objets : la pomme empoisonnée, un os de poulet, une galette et un grand couteau.

A partir de ce moment, un jeu s’organise dans la classe. Pour que je conte l’extrait préféré, on ne dit plus le titre du conte mais on choisit le personnage ou l’objet dans la boîte(le coffre aux histoires). C’est sur cette base d’association objets/personnages que les enfants ont élaboré la mise en scène prévue pour la médiathèque.

Le choix s’est porté une situation théâtralisée.
Les contes sont vivants : ils se partagent, ils s’oralisent. Aussi, lorsque les enfants souhaitent construire des marionnettes pour faire un spectacle, nous sautons sur l’occasion (un bon vecteur pour oraliser le texte). Mais petit à petit, ils précisent qu’ils veulent des « marionnettes géantes pour pouvoir faire l’ogre ou la sorcière parce que les enfants, ils sont petits dans les histoires »…et « géantes, c’est plus grand que moi »(Lucie). Sortant du projet sur les monstres, nous décidons de créer ces grandes têtes. Nous jouerons plus aux marionnettes, nous serons les marionnettes.

l’ogre.
le loup

Dire le texte est une chose, se l’approprier en est une autre surtout face à 90 autres enfants. Aussi, les scénettes sont filmés pour permettre à chacun de mieux comprendre l’importance de parler fort, de moduler sa voix, d’aider son partenaire, d’apprendre à se placer.

Voici des extraits des premiers essais avec des petits et moyens plongés dans le petit chaperon rouge.
(R. sur le vocabulaire : « tire la chevillette et la porte cherra (au lieu de la bobinette) », voilà des mots qui n’ont pas de sens pour les enfants, c’est une expression qui tient de la formule magique. C’est Perrault qui l’invente et qui d’ailleurs invente aussi cette étrange fermeture. Reste la formule qui dit le mystère et le danger à venir devant la porte qui s’ouvre…et des élèves qui la reprennent à leur compte comme une introduction magique à la mise en danger.

adam lucie et romane le loup
antonin et tylio le loup
clemence et chiara le loup
clemence et romane le loup
gabin et louna le loup
ines et tylio le loup
kyara et antonin le loup
louna et tiago le loup
sarah et ines le loup
blanche neige
tiago et sacha le loup
adam et william le loup

La sortie : vendredi 19 juin.

Les écoles de Chassors, St-Même et de Veillard étaient présentes avec nous pour écouter Stéphanie et Christine nous conter des histoires. Petit chaperon rouge, ogre et sorcière étaient au rendez-vous. Chaque classe a présenté un petit spectacle pour mettre en valeur un ou des contes.

De notre côté, quelques volontaires ont souhaité présenter les scénettes. Les enfants étaient un peu moins (voire beaucoup moins) à l’aise que lors des répétitions...pas très grave l’important est de s’adapter, et ils ont su adapter leurs échanges et au besoin s’entre-aider.

Deux gros projets dans la même semaine : les monstres et les contes (plus un troisième la semaine prochaine, la kermesse) commencent à se mesurer en fatigue. Au retour, dans le bus, 4 moyens dormaient. Les vacances arrivent, ouf !

la mediathèque partie 1
la mediathèque partie 2
la mediathèque partie 3