Les propositions subordonnées
Une phrase complexe est formée de 2 propositions au moins : une proposition principale et une proposition indépendante ou une proposition subordonnée.
Nous avons vu les propositions indépendantes —> on pourrait les séparer en ajoutant juste une majuscule :
- Je peux jouer au ballon car mes cousins sont là. —> Je veux jouer. Mes cousins sont là.
Nous allons étudier les propositions subordonnées qui sont dépendantes et ne peuvent pas être séparées :
- Je regarde les étoiles qui brillent.
Voici une petite vidéo de présentation : ici
1. La proposition subordonnée relative
Elle complète un nom, un groupe nominal ou un pronom.
Elle a pour fonction d’être complément de l’antécédent du pronom relatif = un nom.
Elle est introduite par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où, lequel, duquel, auquel, etc.)
Exemples :
- Je regarde les étoiles qui brillent. —> la proposition est relative au nom étoiles et le complète.
- J’ai vu le film dont tu m’as parlé. —> la proposition est relative au nom film et le complète.
- Il possède une villa qu’il a héritée de son père. —> la proposition est relative au nom villa et le complète.
2. La proposition subordonnée conjonctive complétive
Elle complète un verbe.
Elle a pour fonction d’être COD du verbe de la proposition principale.
La proposition subordonnée conjonctive complétive en que est introduite par la conjonction de subordination que —> que n’est pas un pronom, il ne remplace rien, il se trouve juste après le verbe : c’est une conjonction de subordination.
Exemples :
- Je crois que la voiture rouge va gagner la course. —> la proposition est subordonnée complétive et complète le verbe crois.
- Je pense que tu seras malade à force de manger trop de bonbons. —> la proposition est subordonnée complétive et complète le verbe pense.
3. La proposition subordonnée circonstancielle
Elle complète une phrase, une proposition.
Elle a pour fonction d’être complément circonstanciel : de temps, de cause, de conséquence, d’opposition, de concession, d’hypothèse, de but, de comparaison...
Elle est introduite par une conjonction de subordination : —> on la mettra en pointillés noirs (merci Soizic !).
- dès que, quand, etc.
- comme, parce que, puisque, etc.
- de telle sorte que, si bien que, etc.
- alors que, tandis que, etc.
- bien que, même si, etc.
- si, etc.
- pour que, afin que, etc.
- comme, de même que, etc.
Exemples :
- Les voitures démarrent quand le feu passe au vert. —> proposition subordonnée circonstancielle de temps.
- Quand il arrivera, je lui parlerai. —> proposition subordonnée circonstancielle de temps.
- S’il lui arrivait quelque chose, je m’en voudrais. —> proposition subordonnée circonstancielle d’hypothèse.
- Elle est en colère parce que son père est en retard. —> proposition subordonnée circonstancielle de cause.